UNE PROPOSITION SPIRITUELLE
EN CE TEMPS PASCAL JUSQU’A L’ASCENSION
Vous avez été nombreux à apprécier les méditations que nous vous avions adressées à l’occasion du carême. Avec le confinement qui se prolonge, les départs en pèlerinage différés, sans savoir quand ni même si ce sera possible de prendre le chemin, nous vous proposons une nouvelle série de méditation sur les psaumes de pèlerinage ou psaumes des Montées. Nous vous proposerons une série de 15 méditations commentant chacune un de ces psaumes 119 à 133, en les actualisant et en faisant le lien avec la démarche de pèlerinage vers Compostelle, quand c’est possible. Nous les éditerons chaque jour à partir du 7 mai jusqu’à la fête de l’Ascension.
Présentation des psaumes des Montées : 119(120) à 133(134)[1]
Tous ces psaumes ont pour titre « psaumes des ascensions » ou « psaumes des degrés » ce qui les a faits aussi dénommés « psaumes graduels ». Composés pour les grands rapatriements des exilés de Babylone, sous la conduite de Zorobabel et d’Esdras ils étaient et sont encore chantés, priés, lors des trois principaux pèlerinages des Juifs se rendant à Jérusalem où l’on monte de tous les côtés. Et aussi pour être chantés successivement sur chacun des 15 degrés conduisant du parvis des femmes à celui des Israélites.
Les prophètes, à maintes reprises, s’étaient plaints de voir Israël s’installer dans la Terre promise. Aussi, dès la rentrée dans la Terre promise, va-t-on insister sur l’unité du sanctuaire et l’obligation des pèlerinages annuels de la Pâque, de la Pentecôte et des Tabernacles où chacun doit vivre dans une cabane ou une tente pour se désinstaller et rappeler l’exode.
Ils peuvent donc nous préparer à différents pèlerinages, particulièrement celui de Saint-Jacques-de-Compostelle et favoriser notre Ascension progressive vers Celui qui est le but de notre pèlerinage terrestre. Découvrons-les pour qu’ils guident notre prière en cette période de pèlerinage intérieur, le seul possible avec le confinement imposé.
[1] A partir de la moitié du psaume 9 la numérotation liturgique précède la numérotation hébraïque jusqu’au psaume 148 à la numérotation commune