A partir de 1856, le curé de ce village rêve de faire de sa commune un haut-lieu de pèlerinage. En 1884, la construction de la basilique dédicacée à Benoît Joseph, commence. Les travaux s’arrêtent quinze ans plus tard avec la mort du curé François-Joseph Joanneau. Les reliques de Benoît-Joseph reposèrent à l’intérieur de la basilique, et feront l’objet d’un pèlerinage relativement important jusqu’en 1952. La basilique tomba doucement en ruines.Avec le XXIème siècle, d’heureuses initiatives privées font renaître la basilique.
Né à Amettes près de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) en 1748 dans une famille nombreuse, il devint ermite pèlerin.
Après des essais de vie religieuse, il vécut dans la prière, la pauvreté et l’humilité.
Parcourant la France, l’Italie et l’Espagne; il alla même jusqu’en Pologne.
Il se fixa à Rome dans les ruines du Colisée.
Il mourut en 1783 à trente-cinq ans, le mercredi-saint 1783, dans l’arrière-boutique d’un boucher charitable qui l’avait recueilli.
On l’appelle le “Vagabond de Dieu”. Patron des inadaptés sociaux.
Don Quichotte de Dieu,
tu ne poursuis pas un rêve
et l’étoile que tu cherches,
tu la sais accessible,
mais par quel chemin ?
Tu traînes ta pauvreté, et tes poux
t’accompagnent partout,
ils sont tes anges,
tes compagnons d’âme donnée.
Infatigable routard de Lumière,
tu La cherches sur les routes
d’Assise à Coblence,
de Saint-Jacques à Paray
et Rome enfin où tu t’es arrêté
sous une arche du Palais des Martyrs.
Tu respires au Souffle du Seigneur
et tes yeux s’éteignent en Le regardant.
Précédé par tes anges,
Il t’accueille, pauvre délabré,
tu peux enfin te reposer.
St Benoît-Joseph LABRE,
toi qui as vécu pauvre et caché,
Apprends-nous l’humilité et la charité
Marchant en pèlerin de l’ombre
et de la croix.
Donne-nous de semer dans la joie l’amour à pleines mains.
Jésus hostie a enflammé ton cœur,
Donnes-nous l’ardeur
pour la Sainte Eucharistie.





